La résistance électrique d’un lit de charbon actif varie avec plusieurs paramètres tels que la géométrie du lit, la température, la pression appliquée sur le lit ou le taux de saturation de l’adsorbant.
Ce dernier peut s’avérer très important pour suivre l’état du lit (type cartouche de masque à gaz ou appareil de protection respiratoire) en termes d’avancée d’un polluant dans un lit et ainsi prédire sa
durée de vie en conditions réelles.
Cette étude consiste à mesurer la variation de la résistance d’un lit de charbon actif lorsqu’il est soumis à des vapeurs organiques de nature différente, à des concentrations différentes et à des humidités relatives différentes.
L’objectif de ce projet est déterminer si avec l’étude de la résistance électrique on peut suivre l’état du lit, c’est à dire, si il existe une relation entre la résistance électrique et la courbe de percée, pour prédire la durée de vie du lit en situations réelles, pour des applications de type masques à gaz ou appareils de protection respiratoire.
Les masques à gaz normalement consistent en un filtre et en un lit de charbon actif qui peut effectivement retenir les particules de gaz contaminant (dans notre cas des composés organiques volatils, COV). Il est vraiment important de connaître quelle est la durée de vie effective de ces masques pour ne pas contaminer l’utilisateur.
Actuellement les entreprises qui commercialisent ces masques à gaz réalisent des essais selon une norme pour déterminer la durée de vie des masques, mais ces essais sont trop généraux, ils donnent un temps de vie qui ne prend en compte les conditions d’utilisation qui peuvent écourter la vie
de chaque masque, donc il est très important de trouver un système qui peut indiquer quand le lit est saturée en polluant et peut être dangereux pour l’utilisateur.
